Centrée sur la prise en compte du travail réel et de l'ancrage territorial, la démarche que je mets en œuvre à travers La Coordée est le résultat de de l'hybridation de concepts et de méthodologies empruntées à plusieurs disciplines de l'analyse du travail. Ci-dessous, l'explicitation du fruit de mon expérience.
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Dans les missions qui me sont confiées, je mobilise plusieurs « ingrédients » pour que « la sauce prenne ». C'est ma « tambouille » personnelle mais j'en partage la recette avec nombre de mes confères et consœurs qui, aussi, y ont ajouté leur touche personnelle (le psychologue du travail Yves Clot nous parlerait ici de genre et de styles...). Par expérience, cette « tambouille » fonctionne bien pour mener à bien un projet commun ou rendre un service clé-en-main. Le plat n'est jamais réchauffé mais relève toujours de la même recette de métier : la prise en compte du travail réel et de l’ancrage territorial. Ainsi, j'ai recours à :
 
L'analyse du travail selon l'approche dite « clinique de l'activité » : 
  • Elle me permet de comprendre les métiers de l'intérieur, sans jugement, par ceux et celles qui les exercent, à leur manière (métiers qui me sont déjà familiers comme ceux qui me sont encore mystérieux)...
  • ...et elle m'indique comment encourager les collectifs de travail à (re-)prendre vie.
 
Les analyses systémique et institutionnelle :
  • Elles me servent à appréhender les organisations complexes de travail aux niveaux macro-, méso- et micro- de leur contexte socio-économique...
  • ...et à aider mes interlocuteur.ice.s à y dégager leurs marges de manœuvre en fonction du projet qui leur tient à cœur et de la balance bénéfices / risques pour leur équilibre de vie.
 
De manière générale, la psychosociologie :
  • Elle m'est utile pour élaborer des démarches participatives respectueuses des engagements subjectifs de chacun.e dans son travail...
  • ...et pour faire émerger les contributions et les propositions, mêmes modestes, que chacun.e peut apporter à la dynamique collective et qui feront « bouger les lignes ».
 
Le fruit de ma veille scientifique, sociétale et technico-juridique :
  • Elle nourrit ma créativité pour le design d'ingénieries en formation professionnelle et pour la proposition de modalités de prévention des risques professionnels...
  • ...et me permet de livrer au système-client des dispositifs simples, évolutifs et facilement appropriables, qui ne soient pas des « usines à gaz ».
 
Et bientôt, l'économie de la fonctionnalité et de la coopération :
  • Elle me servira à accompagner les entreprises et les territoires dans leurs projets partenariaux visant à la transition vers un modèle socio-économique plus « vertueux » au regard des enjeux démocratiques et environnementaux...
  • ...et à aider mes interlocuteur.ice.s à rendre visible et redonner toute sa valeur économique et sociale au « supplément d'âme » des hommes et des femmes au travail, en ce qu'il produit le lien, la proximité, l'altruisme et la prospérité mutuelle.
 
Mais aussi :
  • Les enseignements de mon recours à la supervision de pratiques par un confrère ou une consœur afin de « faire un pas de côté » et me prémunir de toute pratique malavisée voire dommageable.
  • Et les co-intervenant.e.s de confiance auxquel.le.s je peux m'associer pour les besoins d'une mission, confrères et consœurs issu.e.s de mon réseau ou co-entrepreneur.euse.s. de Crealead ou d'une autre CAE en France.